Un nouveau départ (1960-présent)

Avec le retour de la stabilité au pays, l’INERA a pu bénéficier du soutien de partenaires extérieurs afin d’accompagner la relance des activités de recherche à Yangambi.

Depuis 2017, l’INERA, en partenariat avec le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) et d’autres institutions, contribue à la mise en œuvre de plusieurs projets financés par l’Union européenne et la Belgique afin de promouvoir le développement local, la recherche appliquée et la conservation sur l’ensemble du paysage de Yangambi.

Ainsi, plus de 750 000 arbres ont déjà été plantés dans un effort de restauration des terres dégradées. D’autres activités comprennent la recherche sur la faune et la flore menacées, le partage de techniques agricoles performantes, le développement d’activités génératrices de revenus ainsi que la construction de nouvelles infrastructures et la rénovation d’anciens bâtiments.

Les nouvelles installations comprennent un laboratoire de biologie du bois construit par le Musée royal de l’Afrique centrale et la société Resources & Synergies Development (R&SD). Ce laboratoire, unique en Afrique centrale, permet d’effectuer sur place des analyses d’échantillons de bois. La première tour à flux de covariance des turbulences du bassin du Congo, érigée à l’initiative de l’Université de Gand (UGent) par le partenaire R&SD, est une autre réalisation remarquable. Les instruments installés sur cette structure mesurent les échanges de gaz à effet de serre entre l’atmosphère et la forêt.

L’herbier de Yangambi a récemment été rénové en collaboration avec le Jardin Botanique Meise. Depuis 2007 cette institution contribue à la préservation et la numérisation d’une collection de plus de 150 000 spécimens avec le concours des spécialistes en botanique de l’INERA.

La formation de cadres congolais qualifiés œuvrant à la gestion durable des forêts est également au cœur de ces efforts. Le personnel de l’INERA bénéficie de différentes formations coordonnées par l’École Régionale Post-universitaire d’Aménagement et de Gestion intégrés des Forêts Tropicales (ERAIFT). 

Actuellement, Yangambi est devenue une véritable « école à ciel ouvert » permettant aux étudiants et aux chercheurs nationaux et internationaux de mener des études pertinentes en faveur de la préservation des forêts tropicales et du développement socio-économique du pays.

Avec 150,000 spécimens, l'herbier de Yangambi possède la plus grande collection de plantes séchées en Afrique centrale.
Axel Fassio
Yangambi, République Démocratique du Congo, 2018
CIFOR

Avec 150,000 spécimens, l’herbier de Yangambi possède la plus grande collection de plantes séchées en Afrique centrale.
Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International (CC BY-NC 4.0)

Cette exposition a été rendue possible grâce à l’appui de l’Ambassade de Belgique à Kinshasa et de l’Union européenne

Nos partenaires

Coordination

Joelle Grandjean, Christian Besombi Afanta, Ahtziri Gonzalez, Axel Fassio, Basile Houters, Michel Lokonda.